Picabia, Francis : "Naturellement, tu as peur que le vent soulève ta jupe et que nous apercevions ton sexe qui est faux ; tes cheveux aussi sont faux, tes dents sont fausses, tu as un oeil de verre, et c'est le seul qui me regarde franchement, l'autre est un caméléon d'Asnières, à 20000 francs le carat pour imbéciles"
"Je crois qu'il faudrait avant tout supprimer l'absurde auréole semblable à celle dont on adorne les saints et qu'on distribue avec autant de facilité que les palmes académiques, à tous les soi-disant grands artistes" F. Picabia, Soleil, 1926.
Sources : Arnauld Pierre : Francis Picabia, la peinture sans aura, collection Art et Artistes, éditions Gallimard, Paris 2002